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Le Moyen-Âge

Les seigneurs et leurs châteaux

La féodalité

Le pouvoir des seigneurs


Rappel :
Au cours du Moyen-Âge, notre territoire a connu des invasions, des guerres et des pillages. Les rois, ne parvenant plus à maintenir l'ordre, avaient perdu leur autorité. Les comtes, étaient devenus les véritables maîtres. Ces seigneurs imposaient leur autorité aux populations qui vivaient sur leurs terres. Ils exigeaient des paysans qu'ils leur donnent une partie de leur récolte et qu'ils cultivent pour eux une partie réservée du domaine.

vassalité  Sur leur domaine, ceux-ci entretenaient une armée, rendaient la justice et collectaient les impôts pour leur propre compte. En contrepartie, les comtes devaient protéger les habitants vivant sur leur territoire. Pour contrôler leurs terres, les comtes confiaient des fiefs (une partie de leurs domaine) à d'autres seigneurs moins puissants qu'eux.

Ces chevaliers devaient, en contrepartie, prêter serment de fidélité et combattre à leur côté lors des guerres.
Les comtes devenaient alors les suzerains de ses vassaux. Ces vassaux, si les terres confiées par leur suzerain étaient suffisamment étendues, pouvaient à leur tour les partager entre d'autres seigneurs moins puissants qu'eux. Ils devenaient alors suzerains de leurs propres vassaux. La société du Moyen-Âge reposait sur ce lien pyramidal qui unissait les suzerains et leurs vassaux. Ainsi tous les nobles étaient liés entre eux. .

Cette organisation s'appelait la féodalité

Lors de la cérémonie de l'hommage, le vassal, à genoux, mettait ses mains dans celles de son suzerain, et lui jurait fidélité. Il s'engageait à le servir. Le suzerain lui remettait alors un épi de blé, symbole du fief qu'il lui confiait. On dit que le vassal rendait hommage à son suzerain. Le vassal a des devoirs envers son seigneur comme par exemple l'aide militaire ou le paiement d'une rançon si le seigneur est fait prisonnier. S'il est déloyal, il est qualifié de félons.

Seigneurs et vassaux sont des chevaliers. Ils le deviennent vers l'âge de 18 ans, par la cérémonie de l'adoubement et après avoir reçu un entrainement sportif et militaire. Un adoubement, c'est une cérémonie au cours de laquelle un écuyer, par exemple, est nommé chevalier.

Peu à peu les chevaliers formèrent un groupe à part : la noblesse.

Le chevalier aimait faire la guerre. En temps de paix, il allait à la chasse à courre ou au faucon. Il s'entraînait en participant à des tournois. Il consacrait sa vie au combat.

tournoi 

Les châteaux forts

une poterne la barbacane la lice les douves le pont levis une poivrière un hourd un hourd une meurtrière une meurtrière une meurtrière une meurtrière le donjon les mâchicoulis les mâchicoulis les mâchicoulis une courtine une courtine le chemin de ronde une tour flanquante des créneaux des créneaux des créneaux des créneaux une herse une herse

Le château de Coucy

( Vue restaurée extérieure du Lien sortant  château de Coucy - d'après une gravure de Viollet-le-Duc )

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L'étude des monuments historiques fournit des renseignements sur le passé. On trouve de nombreux vestiges de châteaux datant du Moyen-Âge.
Pour protéger leur famille, leur bien et les populations de leur domaine, les seigneurs firent construire des châteaux forts : d'abord de simples maisons fortifiées (des tours de bois érigées sur une butte de terre : la motte castrale), entourées de palissades et de fossés, puis des châteaux de plus en plus vastes et solides, situés sur une hauteur d'où l'on peut voir le danger.

Vers le 11ème siècle, apparaissent de puissantes forteresses de pierre conçues pour résister à de longs sièges. À l'intérieur, une vaste cour est dominée par une tour, le donjon, et entourée de hauts remparts (murs très épais parfois de 4 m à la base). Les seigneurs y vivaient et les populations habitant sur leurs terres pouvaient s'y réfugier en cas d'attaque extérieure.

Ces châteaux, mal chauffés et sans confort, servaient d'habitation au seigneur. Les Grands du royaume (les seigneurs les plus riches) y menaient une existence luxueuse. Pour se distraire, ils organisaient des banquets, de grands repas de fêtes auxquels ils invitaient de nombreuses personnes. Des troubadours égayaient ces soirées en chantant des « chansons de geste » c'est-à-dire les exploits d'illustres guerriers.

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Ressources externes

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